📈 Des indicateurs au vert
Selon les données du baromètre LPI-iad, les prix des logements anciens ont augmenté de 0,7 % sur un an, avec une hausse de 1,3 % pour les maisons et de 0,3 % pour les appartements. Cette tendance est particulièrement visible en province, où les prix des appartements augmentent dans 63 % des villes, contre 34 % en Île-de-France.
Les transactions immobilières connaissent également une embellie, avec une hausse de 7,5 % au premier trimestre 2025 par rapport à l’année précédente. Cette progression est plus marquée en province (+8,9 %) qu’en Île-de-France (+4,3 %).
La baisse des taux d’intérêt, amorcée fin 2024, a facilité l’accès au crédit, encourageant ainsi les acheteurs à revenir sur le marché. Cette amélioration des conditions de financement a également stimulé le marché du neuf, où les prix ont augmenté de 0,6 % sur les trois derniers mois.
⚠️ Une reprise fragile et contrastée
Malgré ces signes positifs, la reprise reste fragile. Les intentions d’achat se font moins nombreuses depuis le début de l’année, et une baisse de 1,1 % des transactions a été observée au niveau trimestriel.
De plus, des disparités régionales subsistent. En Île-de-France, les prix des logements anciens continuent de baisser, atteignant -5,3 % au troisième trimestre 2024. À Paris, le prix au mètre carré est estimé à 9 420 € en février 2025, avec une baisse annuelle de 1,4 %, contre 7,7 % un an plus tôt.
🔍 Perspectives pour 2025
Les experts s’accordent à dire que le marché immobilier français amorce une reprise progressive en 2025, portée par la baisse des taux d’intérêt et un regain d’acheteurs. La FNAIM prévoit environ 825 000 transactions pour l’année, soit une hausse de 6 % par rapport à 2024.
Cependant, cette reprise pourrait être freinée par plusieurs facteurs, tels que la prudence des vendeurs, la fin du dispositif Pinel fin 2024, et les incertitudes économiques. Les investisseurs restent également attentifs aux évolutions du marché locatif, qui connaît une baisse de l’investissement.